vendredi 5 novembre 2010

Dans la course aux performances des super-calculateurs, la Chine a vraisemblablement détrôné, jeudi 28 octobre, les Etats-Unis. Conçu par deux cents ingénieurs, le Tianhe-1A ("voix lactée") est un superordinateur hébergé au National Center for Supercomputing, dans la ville de Tianjin, dans le nord-est de la Chine.
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Le système a une capacité de 2,507 pétaflops par seconde, soit l'équivalent de 2,5 millions de milliards d'opérations par seconde. Jusqu'à présent, c'était le système Jaguar, du département de l'énergie américain, qui disposait de la plus grande puissance de calcul, avec 1,75 pétaflops par seconde.

Le supercalculateur Tianhe-1A peut être utilisé dans de nombreux domaines, de la météorologie, à la recherche médicale. Il dispose de microprocesseurs Intel, de processeurs graphiques Nvidia, et de nouveaux processeurs conçus par les ingénieurs chinois, baptisés "FeiTeng-1000".

Avec ce nouveau superodinateur, la Chine se place pour la première fois devant les Etats-Unis. Cette course à la puissance est d'ailleurs devenue une priorité nationale, avec le lancement d'un vaste plan pour les technologies innovantes lancé en 2006 par les autorités chinoises.



Dans le classement mondial des cinq cents ordinateurs les plus puissants paru au mois de juin, la Chine avait déjà beaucoup progressé au niveau mondial, plaçant une de ses machines en deuxième position. Mis au point dans le centre national de Shenzhen, dans le sud de la Chine, Nebulae est utilisé pour des calculs scientifiques et le séquençage de gènes.

En juin, la Chine compte vingt-quatre machines dans le top 500, dont deux aux dix premières places. Et, si les Etats-Unis ne sont plus en tête, ils étaient largement présents, avec deux cent quatre-vingt-deux systèmes. Ces machines utilisent majoritairement des systèmes d'exploitation Linux.

Le prochain classement doit être dévoilé au mois de novembre.

mardi 2 novembre 2010

Le problème, me semble-t-il, des touristes qui se rendent dans des pays dont le niveau de vie est si différents de celui qu'ils connaissant chez eux est que, au moins pour les Français (et peut-être pour tous les européens), on voit l'autre, surtout s'il est pauvre, d'une religion exotique et qu'il vivrait volontiers en pagne sous les cocotiers (ou les baobabs) si l'homme blanc ne lui acvait pas gracieusement apporté la civilisation, on voit l'autre, disais-je, via le prisme d'une pensée rousseauiste : le sauvage, ce pauvre homme qui n'a pas accédé de lui-même à la civilisation,e st "bon" - il est gentil, il ne sait pas. Il ne peut donc pas être méchant, et ses descendants, vêtus, lorsquils quittent le charmant et exotique uniforme de travail que l'hotel leur impose, de jean et de t-shirt, preuve éminente d'adaptation parfaite à la civilisation, sont gentils aussi. De tristes malentendus nous empêchent d'être tous copains, mais au fond, si on savait, on serait tous copains. Et ce serait beau.
Face à ce point de vue, on a son adversaire : les ex-sauvages, tous continents confondus, ne sont, restons réalistes, que des sauvages, tous, quelque soit leur couleur de peau et l'apparent modernisme dont on a décoré leur pays, rêvant plus ou moins de massacrer les blancs à coup de machette. Dans certains cas, ils ont même remplacée la machette (qui faisait sourire : les pauvres, ils ne savent pas) par la bombette artisanale, mais qui ne fait pas rire du tout quand erlle est placée dans un avion. Le sauvage est Etranger et Dangereux et il ne faut pas le sous-estimer.
Du coup, on oscille constamment entre les deux points de vue : soit l'ex-sauvage est gentil, soit il est méchant. La vérité se situe ( comme d'habitude, selon moi, ailleurs, dans une tout autre logique). Pour mieux comprendre l'ex-sauvage, il faudrait commencer par nous placer devant un miroir : l'ex-sauvage est comme nous (hélas), multiple, insaisissable, difficile à cerner. Certains sont drôle,s certains sont tristes, certains violents, d'autres pacifistes, certains grossissent, d'autres ne rpennent pas un gramme : au fond, et malgré l'exotisme de la différence culturelle, l'autre est comme nous, et si nous savons bien nous regarder, nous verrons que nous ne sommes ni des monstres ni des saints.

Deux évènements viennent d'avoir lieu, celui des Maldives me semblent intéressants : voilà deux innocents et charmants touristes françáis ou suisses, qui se paient une semaine aux Maldives dans l'intention charmante de renouveler leurs voeux de mariage : c'est choupi tout plein. Las, ils tombent sur un goujat qui non seulement se moquent d'eux, leur lit un texte qui n'a rien à voir avec un renouvellement de voeux mais est un ramassis d'insultes à caractères religieux, très à la mode actuellement ; pour nombres d'imbéciles à travers le monde musulmans, ce sera une blague de mauvais goût très amsuant, pour nombre de personnes sensées à travers le monde musulam, ou les Maldives, c'est une initiative désastrueuses et lamentable. Pour tous les Occidentaux qui considèrent que les ex-sauvages ne sont que de vrais sauvages indignes de respects (ceux qui disent : "au fond, ce ne sont que des....." ou "c'est bien des...."  - rajoutez vous mêmes le nom du peuple), c'est une preuve de plus ; pour les ex-sauvages, c'est une catastrophe, mais aucun de ces deux points de vue n'avaient vraiment besoin de cela pour penser du mal de l'autre, donc au fond c'est un non évènement dont je me demande, au fond, s'il na pas aucune importance, tout en étant éminemment symbolique.

mercredi 14 juillet 2010

Mon enfant, ma soeur,
Songe à la douceur
D'aller là-bas vivre ensemble !
Aimer à loisir,
Aimer et mourir
Au pays qui te ressemble !
Les soleils mouillés
De ces ciels brouillés
Pour mon esprit ont les charmes
Si mystérieux
De tes traîtres yeux,
Brillant à travers leurs larmes.

Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.

Des meubles luisants,
Polis par les ans,
Décoreraient notre chambre ;
Les plus rares fleurs
Mêlant leurs odeurs
Aux vagues senteurs de l'ambre,
Les riches plafonds,
Les miroirs profonds,
La splendeur orientale,
Tout y parlerait
À l'âme en secret
Sa douce langue natale.

Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.

Vois sur ces canaux
Dormir ces vaisseaux
Dont l'humeur est vagabonde ;
C'est pour assouvir
Ton moindre désir
Qu'ils viennent du bout du monde.
- Les soleils couchants
Revêtent les champs,
Les canaux, la ville entière,
D'hyacinthe et d'or ;
Le monde s'endort
Dans une chaude lumière.

Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.

dimanche 13 juin 2010

D'après una rticle lu aujourd'hui, Sarkozy a fait une erreur : il a loupé l'appui politique de la CFDT. Le syndicat ne peut sans un "geste" du gouvernement, le suivre sur l'âge de départ à la retraite, sous peine d'hémorragie d'adhérents. Or, Sarkozy n'a fait aucun geste : en abordant le problème de l'âge de départ alors qu'il avait promis en 2007 de ne pas y toucher, et en négociant au pas de charges, il n'adopte pas une posture qui permet aux syndicats qui pourraient le soutenir de le suivre. Sinon, ils ont l'air de cautionner sa politique de hussard, ils perdent des adhérents, et ça ne va pas.

L'article est là. Pourquoi une telle maladresse ? Je ne pige pas.

mardi 1 juin 2010

Je trovue très intéressant la façon dont les entités, marques ou politiques, communiquent. Voilà ce que je trouve bizarre : quand BP affirme qu'elle f ait tout pour résoudre le grave problème de la fuite, on sent tellement qu'il s'agit de mots et pas d'actions que cette communication ne me semble pas pertinente. Les erreurs ont été si nombreuses ; ils semblent si peu disposés à les reconnaître... est ce que ce type de comm ne va paas finir par disparaître ? Ou bien malgré tout, c'est efficace ? Je suis perplexe.

dimanche 23 mai 2010

Le vent avait chassé la pluie aux larges gouttes,
Le soleil s'étalait, radieux, dans les airs,
Et les bois, secouant la fraîcheur de leurs voûtes,
Semblaient, par les vallons, plus touffus et plus verts !

Je montai jusqu'au temple accroché sur l'abîme ;
Un bonze m'accueillit, un bonze aux yeux baissés.
Là, dans les profondeurs de la raison sublime,
J'ai rompu le lien de mes désirs passés.

Nos deux voix se taisaient, à tout rendre inhabiles ;
J'écoutais les oiseaux fuir dans l'immensité ;
Je regardais les fleurs, comme nous immobiles,
Et mon coeur comprenait la grande vérité !

samedi 15 mai 2010

Je ne parviens pas à me faire une idée relativement à la réforme des retraites, Les posteurs de tous me semblent fausses. Il faudrait absolument laisser les gens qui ont des boulots pénibles aprtir tôt, ça n'est que justice, mais les syndicats se refusent, si j'ai compris, à établir des distinctions entre boulots, la négo doit-être globale. En même temps, je ne vois pas en quoi un employé de bureau va protester de travailler jusqu'à 65 ans, tout de même, où est la problème ? Moi, ça ne me gêne pas, voire : ça m'arrange, parce que 20 de retraite, ça me fait chier.