Dans la course aux performances des super-calculateurs, la Chine a  vraisemblablement détrôné, jeudi 28 octobre, les Etats-Unis. Conçu par  deux cents ingénieurs, le Tianhe-1A ("voix lactée") est un  superordinateur hébergé au National Center for Supercomputing, dans la  ville de Tianjin, dans le nord-est de la Chine.
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Le système a une capacité de 2,507 pétaflops par seconde, soit  l'équivalent de 2,5 millions de milliards d'opérations par seconde.  Jusqu'à présent, c'était le système Jaguar, du département de l'énergie  américain, qui disposait de la plus grande puissance de calcul, avec  1,75 pétaflops par seconde.
Le supercalculateur Tianhe-1A peut être utilisé dans de nombreux  domaines, de la météorologie, à la recherche médicale. Il dispose de  microprocesseurs Intel, de processeurs graphiques Nvidia, et de nouveaux  processeurs conçus par les ingénieurs chinois, baptisés "FeiTeng-1000".
Avec ce nouveau superodinateur, la Chine se place pour la première fois  devant les Etats-Unis. Cette course à la puissance est d'ailleurs  devenue une priorité nationale, avec le lancement d'un vaste plan pour  les technologies innovantes lancé en 2006 par les autorités chinoises.
Dans le classement mondial des cinq cents  ordinateurs les plus puissants paru au mois de juin, la Chine avait  déjà beaucoup progressé au niveau mondial, plaçant une de ses machines  en deuxième position. Mis au point dans le centre national de Shenzhen, dans le sud de la Chine, Nebulae est utilisé pour des calculs scientifiques et le séquençage de gènes.
En juin, la Chine compte vingt-quatre machines dans le top 500, dont deux aux dix premières places. Et, si les Etats-Unis ne sont plus en tête, ils étaient largement présents, avec deux cent quatre-vingt-deux systèmes. Ces machines utilisent majoritairement des systèmes d'exploitation Linux.
Le prochain classement doit être dévoilé au mois de novembre.
vendredi 5 novembre 2010
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