mardi 5 juin 2012

Et Cécile Duflot fit un faux pas....

Cécile Duflot vient de faire une faute politique, nous apprend-on. Oui, une faute. Elle a parlé de la dépénalisation du cannabis alors qu'elle est minsitre d'un gouvernement qui n'en fait pas du tout une priorité.

Elle aurait du se taire.

Oui, elle aurait du, estime le Monde, par exemple parce que cela permet à l'UMP de foncer dans la brèche, dénonçant le double discours de la gauche. Et voilà ce qui fait que votre fille est muette.

Le Premier Ministre avait donné ses consignes : pas d'agitation politiques à des fins perso. Or, les Verts ont du mal à se plier à ce genre de calculs politiciens.

Et les socialistes ont passé de nombreux accords avec eux pour les Législatives. Gageons que les Verts joueront toujours perso.

Ce qui permettra à chaque fois à l'UMP de marquer des points.

Il faudrait donc que les Verts soient capables de calculs politiques. Ou plutôt, de calculs visant à renforcer leur grand allié. Leur attitude sincère risque, politiquement, de nuire au PS.

Politiquement. Car, dans la vie réelle, que nous chaut l'opinion de Cécile Duflot ? Devons nous vraiment faire semblant de croire, nous, les électeurs, que l'avis de Cécile  va déboucher sur une loi ? Devons nous aussi, nous, nous livrer à de petits calculs politiciens ?

Si c'est le cas, c'est bien dommage.



jeudi 17 novembre 2011

Accord entre Cécile Duflot et François Hollande


EELV et PS ont validé, mardi (15 novembre), un « accord de majorité » pour 2012 qui permettra à EELV d'obtenir un groupe parlementaire. Bien sûr, les questions qui fâchent ont été évitées. Bien sûr, les questions qui fàchent sont revenues par derrière. François Hollande en a fini avec l'harmonie de l'après primaire.

Premier problème : on sait bien qu'il s'agit d'un accord politicard, une bidouille entre deux partis pour s'assurer le plus grand nombre de postes, en l'occurence, de sièges de députés. Ce n'est pas nécessairement la fin du monde, les partis doivent passer des accords entre eux, on n'est pas nés de la dernière pluie. Le problème, c'est d'essayer de faire passer l'accord pour autre chose que ce qu'ile st: un accord purement politique qui ne porte pas, ne peut pas porter sur TOUS les points. Si les deux partis étaient en accord sur tout, l'un n'aurait plus qu'à se fondre dans l'autre.

N'oublions pas qu'on en est à l'heure de l'union sacrée dontre l'infâme, entendez Nicolas Sarkozy (qui regrimpe dans les sondages, le bougre) et son équipe de Pieds Nickelés de la politique. Il s'agit d'être d'accord. D'ailleurs, quand il s'agit de lui, on est tous d'accord.

Mais à part cela, pour emporter l'accord, il faut faire plaisir à tout le monde.

Une circonscription à Paris pour Cécile Duflot.

On lui doit bien ça, en échange de son accord, non ? Sauf qu'à Paris, on n'est pas d'accord pour alisser les verts reprendre pied dans la capitale, alors que les socialistes n'y ont, politiquement, plus besoin d'eux pour diriger. Et puis qui dit EELV, dit Cécile Duflot, et qui dit Cécile Duflot, dit politicienne pugnace et négociatrice. C'en est fini, le ronron socialiste sur la capitale. Il faudrait partager. On n'aime pas (et on ne critique pas, lecteur, vous aimeriez partager votre fauteuil, vous ? Non). Delanoe râle, et alors ?

Une circonscription Verte pour la deuxième ville de France, Lyon

EELV ne peut pas passer sa vie à végéter dans le Val de Marne, le parti doit s'implanter dans les grandes villes. Après Paris pour Cécile Duflot, il faut offrir un bout de Lyon à un autre EELV. Tant pis pour le Maire socialiste, Collomb, qui enrage autant que Delanoe.

Le MOX.


L'accord stipule une reconversion à emploi constant de la filière du retraitement et de fabrication du MOX".
Las, grosse panique chez areva, qui s'est livré à un lobbying forcené. Du coup, les socialistes en panique ont retiré la phrase qui fâche du texte de l'accord. Une petite phrase en mois et c'est le drame.

Mais en fait, tout cela n'est rien, rien du tout. Le plus important est l'accord politique. C'est ce que les deux responsables de partis, ont dit, chacun de leur côté, aux deux JT différents auxquels ils étaient invités mercredi soir.

Sur TF1, François Hollande a déclaré qu'il fallait élever le débat "au bon niveau".
Et sur France 2, Cécile Duflot s'est affirmée "loin de ces petites histoires".

Oui, c'est comme ça. C'est la politique. L'important, c'est qu'il y a un accord SOLIDE ET CONSTRUCTIF (on ne va pas non plus fouiller la culotte des gens pour voir ce qu'on y trouve, non ?), avec quelques petits désaccords de rien du tout.

Comment s'en tirer avec l'accord désaccord ? C'est simple, on a les mots ; très utiles, les mots ; ceux qu'on lit et ceux qu'on ne lit pas.

Cécile Duflot impavide affirme avoir reçu les assurances tant de Martine Aubry que de l'entourage de François Hollande que l'accord de mardi n'avait pas bougé", et elle cite la phrase "exacte" présente dans le texte final, qu'elle a "appris par coeur depuis ce matin" : "Nous engageons à emploi constant la reconversion de la filière traitement".

François Hollande a répété le même extrait, ajoutant : "Je suis pour qu'il y ait encore du retraitement du combustible, il le faut pendant le temps nécessaire."

Or, l'accord entre les deux partis ne rentre pas dans les détails du "temps nécessaire".

CQFD. Du coup, tout le monde est d'accord. Les journalistes feraient mieux de se taire.

mercredi 12 janvier 2011

Sidérant, absolument sidérant. PPDA, ex-roi du PAF, se serait fourvoyé dans un affaire lamentable de plagiat. Et depuis, les excuses invoquées sont de plus en plus foireuses, façon je prends les gens pour des cons.

Les faits : PPDA doit publier le 19 janvier une biographie d'Ernest Hemingway. Des journalistes reçouivent l'ouvrage et le lisent, pour en faire des recensions ou critiques éventuelels, comme il est d'usage. Or, à l'Express, les journalistes sont surpris "par la précision à l'"anglo-saxonne" du livre, en contradiction avec un certain flou sur les sources citées dans la bibliographie". Du coup, ils fouillent partout et exhument toutes les biographies d'Hemingway publiées en français, plus quelques biographies rédigées en anglais. Ils comparent. Et tombent sur des "parentés criantes avec l'ouvrage de Peter Griffin".
Lequel ouvrage, de 1985, aux éditions Oxford University Press, fut publié en France, chez Gallimard, en 1989, et est aujourd'hui très difficile à se procurer en librairie.
Le plagiat est clair, même s'il ne concerne pas tout le livre. En fait, certains passages ont été réécrits, mais sans grand effort d'imagination : le récit est le même, quoique les phrases soient coupées différemment, par exemple.
Bref, la parenté entre les textes est manifeste. Si manifeste que le fait, en lui même, n'est pas nié. Il est "expliqué".
Mais les explications sont sidérantes.
Dans un premier temps, contacté par le journaliste de l'Express, PPDA nie et s'estime offusqué : il a travaillé, certes, il a lu d'autres biographies, ce qui est normal, mais rien de plus.
Mais, plus tard, la maison d'édition s'explique à son tour : il y a eu, par erreur, impression d'une mauvaise version. C'était les vacances de Noël, il n'y avait personne. Ah oui ? Dans un autre article, l'Express s'étonne : début décembre, ils sont reçu les "épreuves reliées" début décembre ; puis, à la mi-décembre, le livre définitif, avec code-barres, donc des exemplaires publiés pour être venus, et dédicacés de la main de l'auteur. Or, les deux versions sont les mêmes ; l'erreur, alors, daterait de bien avant les vacances... Curieux, non, cette série de maladresse aboutissant à la publication de la mauvaise version ?
Et puis, sur Causeur, un journaliste reprend cette explication : il n'y a pas de mauvaise et de bonne version : en fait, PPDA a été victime d'un nègre indélicat, qui lui a écrit son livre en en pompant un autre. Ergo, c'est la faute du nègre, pas de PPDA. Du reste, il y a eu des précédents : Alain Minc et Thierry Ardisson se sont retrouvé aussi, victimes de nègres indélicats. Et puis, PPDA, avec tout ce qu'il fait, il n'a pas le temps de s'intéresser à tout. DOnc, il n'a pas bien managé son nègre, on ne va pas enf aire un fromage. Voilà, c'est tout.
On attend les autres explications, qui ne manqueront pas d'être aussi savoureuses.
La version de l'éditeur, totalement invraisemblable, ne mérite aucun commentaire, si ce n'est son côté cirage de pompe du grand homme, entendez du tiroir ciasse : PPDA fait vendre, il ne s'agirait pas de se fâcher avec lui ou de brouiller son image : c'est donc la maison d'éditions qui s'excuse de son erreur auprès de PPDA. Elle n'a peut-être pas tort, la maison d'éditions, car elle aurait pu faire soigneusement relire l'ouvrage, par des personnes compétentes...
Mais l'explication du journaliste de Causeur n'est pas inintéressante : il semble admis que des personnages publics signent des livres écrits par d'autres.  C'est comme ça en France, il faut être une plume. Nombre de personnes, incapables d'écrire, veulent publier. Elles font donc écrire leur livre par d'autres, et voilà tout. Et quand il y a un couac, on bredouille des explications mais on continue.
Pour ce journaliste, il est normal que PPDA surbooké fasse écrire son livre par quelqu'un d'autre. Ce quelqu'un d'autre a fait une erreur, mais PPDA n'en est pas responsable. Si PPDA travaille trop et n'a pas le temps d'écrire des livres, ne ferait-il pas mieux de s'en abstenir, plutôt que de pomper les bouquins d'autres personnes ou de payer des nègres ?

vendredi 5 novembre 2010

Dans la course aux performances des super-calculateurs, la Chine a vraisemblablement détrôné, jeudi 28 octobre, les Etats-Unis. Conçu par deux cents ingénieurs, le Tianhe-1A ("voix lactée") est un superordinateur hébergé au National Center for Supercomputing, dans la ville de Tianjin, dans le nord-est de la Chine.
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Le système a une capacité de 2,507 pétaflops par seconde, soit l'équivalent de 2,5 millions de milliards d'opérations par seconde. Jusqu'à présent, c'était le système Jaguar, du département de l'énergie américain, qui disposait de la plus grande puissance de calcul, avec 1,75 pétaflops par seconde.

Le supercalculateur Tianhe-1A peut être utilisé dans de nombreux domaines, de la météorologie, à la recherche médicale. Il dispose de microprocesseurs Intel, de processeurs graphiques Nvidia, et de nouveaux processeurs conçus par les ingénieurs chinois, baptisés "FeiTeng-1000".

Avec ce nouveau superodinateur, la Chine se place pour la première fois devant les Etats-Unis. Cette course à la puissance est d'ailleurs devenue une priorité nationale, avec le lancement d'un vaste plan pour les technologies innovantes lancé en 2006 par les autorités chinoises.



Dans le classement mondial des cinq cents ordinateurs les plus puissants paru au mois de juin, la Chine avait déjà beaucoup progressé au niveau mondial, plaçant une de ses machines en deuxième position. Mis au point dans le centre national de Shenzhen, dans le sud de la Chine, Nebulae est utilisé pour des calculs scientifiques et le séquençage de gènes.

En juin, la Chine compte vingt-quatre machines dans le top 500, dont deux aux dix premières places. Et, si les Etats-Unis ne sont plus en tête, ils étaient largement présents, avec deux cent quatre-vingt-deux systèmes. Ces machines utilisent majoritairement des systèmes d'exploitation Linux.

Le prochain classement doit être dévoilé au mois de novembre.

mardi 2 novembre 2010

Le problème, me semble-t-il, des touristes qui se rendent dans des pays dont le niveau de vie est si différents de celui qu'ils connaissant chez eux est que, au moins pour les Français (et peut-être pour tous les européens), on voit l'autre, surtout s'il est pauvre, d'une religion exotique et qu'il vivrait volontiers en pagne sous les cocotiers (ou les baobabs) si l'homme blanc ne lui acvait pas gracieusement apporté la civilisation, on voit l'autre, disais-je, via le prisme d'une pensée rousseauiste : le sauvage, ce pauvre homme qui n'a pas accédé de lui-même à la civilisation,e st "bon" - il est gentil, il ne sait pas. Il ne peut donc pas être méchant, et ses descendants, vêtus, lorsquils quittent le charmant et exotique uniforme de travail que l'hotel leur impose, de jean et de t-shirt, preuve éminente d'adaptation parfaite à la civilisation, sont gentils aussi. De tristes malentendus nous empêchent d'être tous copains, mais au fond, si on savait, on serait tous copains. Et ce serait beau.
Face à ce point de vue, on a son adversaire : les ex-sauvages, tous continents confondus, ne sont, restons réalistes, que des sauvages, tous, quelque soit leur couleur de peau et l'apparent modernisme dont on a décoré leur pays, rêvant plus ou moins de massacrer les blancs à coup de machette. Dans certains cas, ils ont même remplacée la machette (qui faisait sourire : les pauvres, ils ne savent pas) par la bombette artisanale, mais qui ne fait pas rire du tout quand erlle est placée dans un avion. Le sauvage est Etranger et Dangereux et il ne faut pas le sous-estimer.
Du coup, on oscille constamment entre les deux points de vue : soit l'ex-sauvage est gentil, soit il est méchant. La vérité se situe ( comme d'habitude, selon moi, ailleurs, dans une tout autre logique). Pour mieux comprendre l'ex-sauvage, il faudrait commencer par nous placer devant un miroir : l'ex-sauvage est comme nous (hélas), multiple, insaisissable, difficile à cerner. Certains sont drôle,s certains sont tristes, certains violents, d'autres pacifistes, certains grossissent, d'autres ne rpennent pas un gramme : au fond, et malgré l'exotisme de la différence culturelle, l'autre est comme nous, et si nous savons bien nous regarder, nous verrons que nous ne sommes ni des monstres ni des saints.

Deux évènements viennent d'avoir lieu, celui des Maldives me semblent intéressants : voilà deux innocents et charmants touristes françáis ou suisses, qui se paient une semaine aux Maldives dans l'intention charmante de renouveler leurs voeux de mariage : c'est choupi tout plein. Las, ils tombent sur un goujat qui non seulement se moquent d'eux, leur lit un texte qui n'a rien à voir avec un renouvellement de voeux mais est un ramassis d'insultes à caractères religieux, très à la mode actuellement ; pour nombres d'imbéciles à travers le monde musulmans, ce sera une blague de mauvais goût très amsuant, pour nombre de personnes sensées à travers le monde musulam, ou les Maldives, c'est une initiative désastrueuses et lamentable. Pour tous les Occidentaux qui considèrent que les ex-sauvages ne sont que de vrais sauvages indignes de respects (ceux qui disent : "au fond, ce ne sont que des....." ou "c'est bien des...."  - rajoutez vous mêmes le nom du peuple), c'est une preuve de plus ; pour les ex-sauvages, c'est une catastrophe, mais aucun de ces deux points de vue n'avaient vraiment besoin de cela pour penser du mal de l'autre, donc au fond c'est un non évènement dont je me demande, au fond, s'il na pas aucune importance, tout en étant éminemment symbolique.